En psychothérapie… Pas de diagnostic ?
- sylsabpsy
- 30 mai 2024
- 2 min de lecture

Eh non.
Je ne suis pas médecin (ni généraliste ni psychiatre), donc je ne peux pas poser un diagnostic de quoi que ce soit. Et cela tombe bien, car… je ne le souhaite pas.
Tout d’abord, parce que l’analysant évolue au cours de sa thérapie. Certes, on peut parler de “structures psy-chiques” ou de “personnalités” ou de “traits“, et la littérature professionnelle ne s’en prive pas, mais ce ne sont au final que des points de repères didactiques. Quant au fameux DSM*, au cas où vous vous poseriez la question, il ne fait pas partie de mes ouvrages de ré-férence : la réalité de chaque personne est unique et très différente de celle des autres, et ne se résume certai-nement pas à quelques lignes dans un manuel. Il existe autant de nuances que de personnes, alors pourquoi coller des étiquettes ?
N'oublions pas que s'il existe un point de départ, celui ci ne détermine pas notre trajectoire. Nous sommes qui nous sommes, mais dans un environnement qui nous impacte, nous fait réagir, nous influence... nous évolu-ons, et d'une manière que nul ne peut prévoir “au point de départ” : nous ne sommes pas prédestinés, heureusement.
Ensuite, et peut-être surtout, parce qu’un diagnostic enferme. On vient de l’évoquer, cela revient à coller une étiquette. Le risque est alors grand de se définir par cette étiquette : “Je suis pathologie”. Mais non !
D’ailleurs… si vous êtes ici… c’est précisément parce que vous ne voulez pas que cette problématique imprègne davan-tage votre existence et vous empêche d’évoluer, alors pourquoi la laisser vous définir ?
Vous êtes tellement plus que cela !
*DSM : Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux. Actuellement à sa 5ème édition. Se veut manuel de référence. Principalement utilisé en psychiatrie et psychologie.



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