
Le rôle du psychopraticien en psychanalyse
vous accompagner sur le chemin de la psychothérapie
Le praticien en psychanalyse travaille avec l’inconscient; celui de l’analysant et le sien, entre lesquels se construit une passerelle, un “pont de confiance”.
Pour cela, il a une écoute active (il relève les éléments significatifs), neutre (il ne prend pas partie), sans juge-ment (il n’est pas là pour faire la morale), sans conseil ni directive (ce n’est pas un coach ni un gourou), et bien-veillante (il est là pour votre bien… même quand cela ne vous arrange pas) ; il dispose d’une grande sensibilité aux mots ainsi qu’au non-verbal, et une justesse d’inter-prétation libre de tout dogmatisme.
Freud parlait d’explorer l’inconscient, et pour employer une image, nous pourrions comparer le praticien à un enquêteur psychique cheminant à vos côtés lors de ce “voyage vers vous-même”; il sera présent pour vous, et vous pourrez vous appuyer tant sur son savoir faire que sur sa bienveillance pour relever les indices qui guide-ront votre route et éclairer votre chemin.
Identifier les blocages,
faire sauter les verrous
A travers votre parole libérée par la libre association
(une idée en entraînant
une autre),
le praticien va repérer
les voies de cheminement empruntées par l’inconscient afin d’en comprendre
le fonctionnement

Les grecs anciens
utilisaient le même mot,
“psyché”,
pour décrire
le souffle de vie, l'âme
...ou le papillon.

ce qui permettra d’identifier les blocages et de les lever au fil des séances, en “faisant sauter les verrous”.
La position allongée dans le traditionnel divan n’est pas obligatoire, l’essentiel est de se sentir bien, en confiance et sécurité, dans un cadre bienveillant où la confiden-tialité est absolue. Le praticien peut recueillir toute paro-le, sans jugement, dans le strict respect du secret pro-fessionnel.
Le titre de “psychopraticien” (3 ans d’études) ou “psy-chanalyste” (3 ans d’études + 2 ans pour rédiger un mé-moire) n’est pas officiellement encadré, mais pour être reconnu au sein de la profession le praticien doit impéra-tivement répondre à 3 obligations déontologiques :

N’hésitez jamais à poser vos questions à votre praticien,
sur sa démarche ou le déroulement des séances.

- appartenir à une fédération, société ou association de psychanalyse qui assure et atteste de sa formation à l’accompagnement thérapeutique, ainsi que de son enga-gement à respecter un code déontologique.
- avoir suivi une cure analytique personnelle (pour guider les autres, il faut savoir où aller)
- être en supervision constante (encadré par un confrère plus expérimenté) tout au long de sa carrière.
Les psychologues et les psychiatres n’ont pas ces obli-gations. Le psychiatre, étant médecin, est le seul à être autorisé à poser un diagnostic de maladie mentale et à prescrire des médicaments. C’est pourquoi les person-nes se dirigeant vers la psychologie et la psychiatrie ne sont pas les mêmes que celles faisant le choix de la psychanalyse (voir également onglet “psy…quoi ?” ci-dessus.